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Le webzine des 8 à 11 ans –
Mai 2024
Francophonie :ensemble des personnes et des organismes qui utilisent le français comme première langue. en Ontario s’est développée tout le long du 19e et du 20e siècle grâce à la croissance des industries forestières, minières et ferroviaires. Aujourd’hui, l’Ontario accueille la plus grande communauté francophone du Canada à l’extérieur du Québec. 
Crédit : Jeannine Séguin, c.1970, artiste inconnu, Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Les Éditions L’Interligne (C86), Ph167-1303. Jeannine Séguin a enseigné dans quelques établissements scolaires avant de devenir directrice de l’école secondaire bilingue Saint-Laurent de Cornwall, au début des années 1970. Elle a ensuite changé le nom de l’établissement pour La Citadelle et en a fait une école de langue française.
Jeannine Séguin a été présidente de Association canadienne-française de l’Ontario :association dont le but principal est de promouvoir l’épanouissement des Ontariennes et des Ontariens francophones ou de culture française. de la Fédération des francophones hors Québec :organisme dont la mission est de promouvoir les communautés francophones et de travailler au développement de la capacité à vivre en français partout au Canada. et d’autres organismes qui défendent les droits des communautés francophones.
Jeannine Séguin a consacré sa vie à l’éducation et à la défense des droits des francophones.
Courtoisie du Muséoparc Vanier. Gisèle Lalonde a été enseignante, conseillère pédagogique, présidente de Association française des conseils scolaires :association créée en 1944, qui protège l’éducation de langue française en Ontario et encourage son épanouissement. cofondatrice du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques :organisme dont la première mission a été de reproduire des ressources pédagogiques et de les distribuer. aujourd’hui le Centre franco, et plus encore.
Elle a mené et gagné plusieurs combats visant à le mettre en place et à sauvegarder des organismes et des établissements de langue française en Ontario. Elle a contribué à la création de Association française des municipalités de l’Ontario :association qui maintient des liens avec les associations francophones et bilingues au sujet de la gestion municipale. en 1989. Elle est aussi très connue pour sa lutte contre la fermeture de l’Hôpital Montfort.
Au cours de sa vie, Gisèle Lalonde a reçu des médailles, des trophées, des doctorats et des certificats. Tous sont exposés à l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde, à Ottawa.
Attribution : Archives du Centre de recherche sur les francophonies canadiennes, Université d'Ottawa, Public domain, via Wikimedia Commons Diane Desloges
(1892-1945)
Béatrice Desloges
(1895-1957)
Diane et Béatrice Desloges sont surnommées les « gardiennes de Guigues » en raison de leur lutte pour l’enseignement en français.
Les sœurs Desloges ont enseigné dans deux écoles différentes avant d’être embauchées à l’école Guigues d’Ottawa, en 1915. Elles se sont opposées au Règlement 17, qui empêchait d’enseigner en français plus d’une heure par jour. Elles ont ignoré l’interdiction et ont déplacé leurs classes pour continuer leur enseignement en français. Apprends-en davantage sur leur combat en lisant la rubrique Incroyable, mais vrai!.
Crédit : Robert Gauthier, directeur de l’enseignement français en Ontario de 1937 à 1965, reçoit un doctorat honorifique de l’Université Laval, 1942, Horsdal (Ottawa), Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Robert Gauthier
(P255), Ph183-5. Robert Gauthier a beaucoup influencé le système des écoles de langue française en Ontario. Il est devenu inspecteur des écoles de langue française et bilingues en 1927 après l’abolition du Règlement 17. Dix ans plus tard, il a occupé le poste de directeur de l’enseignement en français en Ontario. Il a alors constaté de grandes Lacunes :manque de connaissances, d’instruction. scolaires. Robert Gauthier a créé un concours provincial annuel de français à l’élémentaire, puis au secondaire.
En 1949, il a voyagé en Europe pour étudier l’enseignement du français. L’année suivante, il a fondé les jardins d’enfants dans les écoles de langue française. Robert Gauthier a aussi contribué à la création de l’une des premières écoles secondaires publiques de langue française de l’Ontario.
Crédit Samuel Genest, président de l’Association canadienne-française d’éducation d’Ontario (ACFÉO) en 1919, puis en 1932 et 1933, c.1920, artiste inconnu, Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association canadienne-française de l’Ontario (C2), C2J4-3-008-Ph2-33. Samuel Genest a été une figure importante de la résistance contre le Règlement 17 et de la défense de la langue française.
Il a, entre autres, embauché des enseignantes francophones (comme les sœurs Desloges) pendant la crise du Règlement 17. Même si plusieurs de ses actions l’ont mené devant les tribunaux, il est devenu un modèle de résistance. Il est le cofondateur du journal Le Droit d’Ottawa.
Le Collège catholique Samuel-Genest, une école secondaire de Gloucester, porte son nom depuis 1979.
Jack Laviolette
(1879-1960), originaire de Belleville.
Edouard Charles « newsy » Lalonde
(1887-1970), originaire de Cornwall.
Didier « Cannonball » Pitre
(1883-1934), originaire de Sault Ste. Marie.
Le fameux trio franco-ontarien Laviolette-Lalonde-Pitre, surnommé « The Flying Frenchmen », a pris part à la conquête de la première Coupe Stanley du Canadien, en 1916.
La culture franco-ontarienne a fait sa place dans la francophonie canadienne.
Viens vite découvrir comment cette culture contribue à faire rayonner l'Ontario français en découvrant ce qui se cache sous ces images!
Katherine Levac, humoriste
Ville natale : La Nation (Saint-Bernadin)
Damien Robitaille, chanteur-compositeur-interprète
Ville natale : Lafontaine
Mehdi Cayenne, chanteur-compositeur-interprète
Ville d’adoption : Ottawa
Soro Zana, artiste sculpteur
Ville d’adoption : Sudbury
