Mitchell Akerman : mission Sauvetage

Illustration de Mitchell Akerman qui dit des mots en ojibwé : noodin, giizi, shkode, binoojiinh.
Illustration de Mitchell Akerman muni d’un cartable.
Savais-tu qu’il existe de nombreuses façons de devenir une superhéroïne ou un superhéros dans notre société? Mitchell Akerman, un Franco-Ontarien glossaireMétis :personne d’origine à la fois autochtone et européenne. en est un parfait exemple. Sa mission est de protéger la langue de ses ancêtres, l’ojibwé, une langue autochtone en danger de disparition. Découvre vite son histoire inspirante et la manière dont il lutte pour préserver ce précieux glossaireHéritage :quelque chose qui est transmis d’une génération à une autre.

Qu'est-ce que l'ojibwé?

La langue ojibwée, également appelée anishinaabemowin, fait partie des langues algonquines que parle le glossairePeuple anishinaabe :nation autochtone présente principalement en Outaouais et en Abitibi-Témiscamingue, au Québec. qui vit principalement au Canada et aux États-Unis. Voici quelques mots pour te familiariser avec cette langue :

Bonjour! : Boozhoo!

Comment t’appelles-tu? : Aaniish ezhnikaazyin?

D’où viens-tu? : Aapiish enjibaayin?

Merci/Merci beaucoup : Miigwech./Gchi-miigwech.

La naissance d’une mission héroïque

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Courtoisie : Mitchell Akerman (Akiiwinini).
Mitchell Akerman grandit à Midland, près de la baie Georgienne, avec une mère francophone et un père anglophone. Ses parents et ses grands-parents ne parlent pas l’ojibwé. Heureusement, les frères glossaireAînés :qui sont les plus âgés dans une famille. de sa grand-mère reconnaissent bien la langue de leurs ancêtres. La volonté de l’apprendre glossaireS’éveille :se réveille. alors en lui.
Carte géographique montrant l’emplacement de Midland, à l’ouest du lac Huron, et les autres Grands Lacs tout autour : lac Supérieur, lac Michigan, lac Érié, lac Ontario.
Sculpture, située à Barrie, fait référence à l’Oiseau-Tonnerre.
Source : TheGoodAndHolyLord, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons.
Sculpture située sur le front de mer à Barrie, qui fait référence à l’Oiseau-Tonnerre.
Aujourd’hui, Mitchell enseigne l’ojibwé au collège Georgian, à Barrie, en Ontario. Grâce à son travail, l’ojibwé renaît dans sa communauté. Cette langue a donc une chance d’être sauvée et d’être parlée dans l’avenir.

Comment réussir à apprendre l’ojibwé?

Illustration de Mitchell Akerman muni d’un cartable.
Selon Mitchell, la patience et la glossairePersévérance :capacité de continuer à essayer et à travailler dur, même lorsque c’est difficile. sont des qualités essentielles pour apprendre une langue. Depuis plusieurs années, il consacre du temps chaque jour à s’améliorer, poursuivant ses efforts même pendant l’été. Les superhéroïnes et les superhéros ne prennent jamais de vacances!
Photo d'Ernestine Baldwin.
Crédit : Jenni Thompson/Georgian College.
Apprendre l’ojibwé représente un véritable défi, mais Mitchell et ses élèves font preuve de beaucoup de courage. L’enseignant a la chance de pouvoir compter sur l’aide précieuse d’Ernestine Baldwin, une aînée ojibwée, qui le soutient en salle de classe. Son appui est extrêmement important pour Mitchell, car madame Baldwin apporte une grande sagesse et un savoir glossaireAncestral :qui vient des ancêtres, c’est-à-dire des personnes de ta famille qui ont vécu il y a très longtemps. d’une valeur inestimable.
Pour Mitchell, la langue a un énorme pouvoir. Elle glossaireSauvegarde :protège. les chansons, les histoires et les traditions d’une culture. Visionne la vidéo dans laquelle il explique la raison pour laquelle il est important de protéger sa langue et sa culture.
Illustration de Mitchell portant une cape verte et un chandail blanc arborant un drapeau franco-ontarien.
Mitchell Akerman nous prouve que l’on peut être une superhéroïne ou un superhéros dans la vie de tous les jours, simplement en préservant ce qui est précieux pour notre identité et notre culture. En agissant ainsi, il prouve que chacune ou chacun d’entre nous a le pouvoir de faire la différence!